“Snake Road, Sunset (Californian series), 2016”; “Clark Park, 2008”; “Western series, Landscape, 2004”; “Swimming-pool II, 2008”, retain this shift from one state to the other; his forests in the semi-darkness, Lynchean landscapes, are nevertheless visions of the French countryside. Ambiguity and reversibility are also present in the house which seems to float above the water, its reflection illuminated by a soft light that distributes color on both sides of the image: the aquatic, slightly bronzed blue and the deep black of the night (“Swimming-pool 4, 2016”). This confusion of spaces that throws one off balance, infiltrates itself into the seduction of the mystery that silence brings forth. 

Les photographies de Didier Clain : “Snake Road, Sunset (Californian series), 2016” ; “Clark Park, 2008” ; “Western series, Landscape, 2004” ; “Swimming-pool II, 2008”, retiennent ce glissement d’un état vers l’autre ; ses forêts au clair-obscur, paysages Lynchéen, sont pourtant des vues de campagnes françaises. Ambigüité et réversibilité sont aussi présentes dans la maison qui semble flotter au dessus de la pièce d’eau, son reflet éclairé par une lumière suave qui distribue les couleurs de part et d’autre de l’image : le bleu aquatique légèrement mordoré et le noir profond de la nuit («Swimming-pool 4, 2016 »). Cette confusion des espaces qui déroute s’immisce dans la séduction du mystère que le silence fait surgir.